Quand les mots s'éparpillent...
la plume est légère quand le désir est lourd
D'un plaisir si grand quand il est sans détour
L'amour est un écran où la vie se projette
Illusions et fantasmes vanité du paraître
Insouciants vers l'été où mène ton sillage
Nous sommes dans le ciel des oiseaux de passage
Accrochant à leurs ailes les ombres de l'amour
Avec deux noirs soleils la nuit et le jour
Comme un vaisseau fantôme s'amarre à sa bouée
Retenant des désirs qui n'osent s'avouer
Laissant les vagues à l'âme d'un amour en partance
Au matin d'une nuit de rêveries intenses
Mêmes concordances, mêmes espérances
Savoir partager, avoir de la tolérance
Inventer le bonheur et puis vivre sans trêve
Renaître au printemps de tes baisers de sève
Accrocher à ton coeur des rubans de pensées
Me noyer dans tes yeux juste le temps d'un rêve...
Ange-Elfie